Imaginez une maison neuve, un rêve devenu réalité, terni par l'apparition de moisissures et d'humidité. Ce cauchemar, c'est la réalité pour de nombreux propriétaires confrontés aux remontées capillaires. Ces phénomènes, qui résultent de la montée d'eau du sol vers les murs, peuvent causer des dégâts importants et nuire à la santé des occupants. Par exemple, la maison individuelle de la famille Durand à Toulouse a subi des dommages importants suite à des remontées capillaires. Les murs se sont détériorés, les peintures ont cloqué et une forte odeur d'humidité s'est répandue dans toute la maison.
Il vous permettra de comprendre ce phénomène complexe, de l'identifier et de prendre des mesures pour construire une maison saine et durable.
Causes des remontées capillaires
1. mauvaise étanchéité du sol
L'étanchéité du sol est un élément crucial pour prévenir les remontées capillaires. Elle empêche l'eau contenue dans le sol de migrer vers les murs. Une mauvaise étanchéité peut être due à l'absence de membrane d'étanchéité, à une pose incorrecte, à des fissures ou à des dommages lors des travaux. Par exemple, la maison de M. Dubois à Nantes a été construite sans membrane d'étanchéité, ce qui a entraîné l'apparition de remontées capillaires dès la première année.
- Absence de membrane d'étanchéité ou choix d'une membrane inadaptée.
- Mauvaise pose de la membrane (fissures, chevauchements insuffisants, etc.).
- Dommages à la membrane lors des travaux de construction.
2. sol humide
Le type de sol a un impact direct sur le risque de remontées capillaires. Les sols argileux, par exemple, sont plus susceptibles de retenir l'eau et de la faire monter par capillarité. Une étude géotechnique préliminaire permet d'identifier les caractéristiques du sol et de choisir les solutions adaptées. Une étude géotechnique menée sur le terrain de construction de M. Martin à Lyon a révélé la présence d'un sol argileux, ce qui a nécessité la mise en place de mesures préventives contre les remontées capillaires.
- Sols argileux : forte capacité de rétention d'eau.
- Sols sableux : bonne perméabilité, mais peuvent être sujets à des remontées capillaires en cas de présence d'une nappe phréatique élevée.
- Sols rocheux : faible risque de remontées capillaires.
3. mauvaise ventilation
La ventilation joue un rôle essentiel dans l'évacuation de l'humidité et la prévention des remontées capillaires. Un système de ventilation performant permet de renouveler l'air, d'éliminer l'excès d'humidité et de maintenir un climat intérieur sain. La maison de Mme Dupont à Marseille, construite sans VMC, a été victime de remontées capillaires dues à une mauvaise ventilation du sous-sol.
- Absence de ventilation ou système de ventilation inefficace.
- Ventilation insuffisante des sous-sols et des garages.
- Mauvaise conception des systèmes de ventilation (manque d'aérations, conduits obstrués, etc.).
4. facteurs aggravants
Certains facteurs peuvent aggraver le risque de remontées capillaires. Parmi eux, on peut citer :
- Température et humidité ambiante élevées.
- Proximité de sources d'eau (cours d'eau, nappe phréatique élevée).
- Utilisation de matériaux perméables à l'eau (briques, pierres, etc.).
Solutions préventives
1. étanchéité du sol
La mise en place d'une membrane d'étanchéité performante est indispensable pour empêcher l'eau de remonter par capillarité. Le choix de la membrane doit être adapté au type de sol et aux conditions locales. Par exemple, pour la construction d'une maison individuelle à Bordeaux, une membrane d'étanchéité en polyéthylène haute densité (HDPE) est souvent recommandée.
- Choix d'une membrane d'étanchéité résistante, imperméable et adaptée au type de sol.
- Pose de la membrane selon les normes en vigueur et les techniques de soudage ou de collage appropriées.
- Contrôle rigoureux de l'étanchéité par un professionnel qualifié.
2. drainage du sol
Le drainage du sol permet d'évacuer l'eau en excès et de réduire la pression capillaire. Différentes techniques de drainage existent, comme le drainage français et le drain périphérique. Par exemple, pour une maison individuelle à Lille, un drain périphérique est souvent utilisé pour collecter l'eau de pluie et l'évacuer vers un réseau d'assainissement.
- Choix d'un système de drainage adapté au contexte local et aux caractéristiques du sol.
- Installation correcte du système de drainage par un professionnel qualifié.
- Entretien régulier du système de drainage pour assurer son bon fonctionnement.
3. ventilation
La ventilation joue un rôle crucial dans l'évacuation de l'humidité et la prévention des remontées capillaires. Un système de ventilation efficace permet de renouveler l'air, d'éliminer l'excès d'humidité et de maintenir un climat intérieur sain. La ventilation mécanique contrôlée (VMC) est souvent recommandée pour les maisons neuves. Par exemple, une maison à Strasbourg équipée d'une VMC double flux permet de renouveler l'air en permanence tout en limitant les déperditions de chaleur.
- Installation d'un système de ventilation performant (VMC simple flux, double flux).
- Ventilation des sous-sols et des garages pour éviter l'accumulation d'humidité.
- Utilisation optimale du système de ventilation et entretien régulier des grilles et des conduits.
4. choix des matériaux
Le choix des matériaux de construction a un impact direct sur le risque de remontées capillaires. Il est important de privilégier des matériaux résistants à l'humidité et perméables à la vapeur d'eau. Par exemple, l'utilisation de béton hydrofuge pour les fondations et les murs d'une maison à Nantes est souvent recommandée pour limiter l'infiltration d'humidité.
- Utilisation de béton hydrofuge pour les fondations et les murs.
- Choix d'enduits respirants pour les murs intérieurs et extérieurs.
- Isolation thermique efficace pour limiter les variations de température et l'accumulation d'humidité.
Solutions curatives
1. diagnostic précis
Un diagnostic précis est essentiel pour identifier l'origine des remontées capillaires et choisir le traitement adapté. Un professionnel qualifié peut réaliser des mesures d'humidité à l'aide d'un hygromètre et d'une caméra thermique. Par exemple, pour une maison à Montpellier touchée par des remontées capillaires, un diagnostic a révélé que l'origine du problème était une mauvaise étanchéité du sol et une ventilation insuffisante.
- Mesure de l'humidité des murs à l'aide d'un hygromètre.
- Utilisation d'une caméra thermique pour détecter les zones humides.
- Analyse des résultats du diagnostic pour déterminer l'origine des remontées capillaires.
2. techniques de traitement
Différentes techniques de traitement existent pour lutter contre les remontées capillaires. Le choix du traitement dépend de la nature du problème et de l'état de la construction. Pour une maison à Strasbourg touchée par des remontées capillaires, un traitement par injection d'un produit hydrofuge dans les murs a été réalisé avec succès.
- Injection d'un produit hydrofuge dans les murs pour bloquer la montée de l'humidité.
- Mise en place d'un système de drainage pour évacuer l'eau du sol.
- Remplacement des matériaux dégradés par des matériaux résistants à l'humidité.
3. entretien et suivi
Un entretien régulier et un suivi attentif sont essentiels pour prévenir la réapparition des remontées capillaires. Il est important de contrôler régulièrement l'humidité dans la maison et de surveiller les signes de dégradation des matériaux. Un propriétaire à Lyon a mis en place un système de contrôle de l'humidité dans sa maison neuve. Il utilise un hygromètre pour surveiller l'humidité des murs et des plafonds et effectue un entretien régulier du système de ventilation.
- Contrôle régulier de l'humidité à l'aide d'un hygromètre.
- Surveillance des murs et des plafonds pour détecter les signes d'humidité (moisissures, décollements, etc.).
- Mise en place d'un système d'assèchement si nécessaire.
Prendre des mesures pour prévenir et traiter les remontées capillaires est un investissement important pour la longévité de votre maison. Une maison saine et sèche est essentielle pour le confort, la sécurité et la santé de ses occupants.